Le voyage de l’eau (épisode 1/2)
Fais le tour de ta maison, de ton jardin, regarde par la fenêtre : sauras-tu lister tous les endroits où se trouve l’eau ? Bonne recherche ! Reviens ensuite pour lire la suite.
Tu l’auras compris : l’eau est partout, et nous avons tous besoin d’eau !
Rivières, lacs, mares, rosée sur une toile d’araignée, l’eau pour arroser les plantes du potager, terre humide, nuages…
Mais aussi au WC, dans la salle de bains, la cuisine, la vapeur d’eau au dessus de la casserole de pâtes, sur la fenêtre quand tu souffles de l’air chaud dessus (cela s’appelle de la buée)… Mais aussi dans les fruits, les légumes et même dans ton corps ! Et oui, on transpire, on pleure, on va aux toilettes… La liste est longue !
Mais… Comment l’eau voyage-t-elle ?
Pour comprendre simplement le cycle de l’eau, voici une expérience toute simple à réaliser à la maison :
Il te faut:
- un sac plastique transparent ( sac congélateur par exemple ou feuille plastifiée de l’école)
- du scotch
- un feutre bleu
- du colorant si tu en as
- et un verre d’eau
Nous allons faire ici sans colorant bleu.
1/ Tout d’abord, tu dessines au feutre un soleil et un nuage, tu verses ensuite le verre d’eau dans le sac.
2/ Tu fermes avec du scotch / de l’adhésif ton sac en laissant de l’air à l’intérieur et tu le places au soleil. Tu peux le suspendre à une fenêtre exposée au soleil ou dehors comme ici sur une chaise avec une pince à linge.
3/ Ensuite, place à l’observation:
Qu’observes-tu ?
Tout d’abord, au bord de l’eau, de la buée commence à apparaître, comme un brouillard. Puis elle envahit le sac et des gouttelettes d’eau se forment et descendent le long du sac.
Et voilà le cycle de l’eau !
L’eau se condense, forme des nuages puis retombe sous forme de pluie. Petit à petit, l’eau s’évapore dans l’air contenu dans le sachet c’est à dire que de l’état liquide, elle passe à l’état gazeux. On appelle ceci l’évaporation.Cette vapeur d’eau se condense assez vite, au contact des parois du sachet, résultant en petites gouttelettes. Ce phénomène s’appelle la condensation. Quand les gouttelettes sont trop grosses, elles commencent à ruisseler. Ceci est la précipitation, c’est à dire la pluie. Quand on tapote, on accélère ce phénomène.
Dans le vrai cycle de l’eau, l’eau des océans et des lacs s’évapore quand elle est chauffée par le soleil. L’eau gazeuse monte alors très haut et peut se condenser pour former les nuages. Quand les nuages sont trop lourds, trop gros, l’eau retombe sous forme de pluie.
Tu peux noter ces mots au feutre sur le sac !
Et si tu regardes autour de toi, je suis sur que tu peux l’observer sur des objets du quotidien.
Ici, chez un petit fouineur : une bouteille laissée au soleil, un bocal aussi ! La mini serre pour faire pousser les graines, la bonbonne d’eau et même le bocal fermé avec des plantes à l’intérieur.
Anecdote:
un jardin dans une bouteille autonome depuis 1972 !
En 1960, par un beau dimanche de Pâques, David Latimer, un génie à la main verte, a planté un jardin dans une bouteille. Une plante qu’il a arrosée pour la dernière fois en 1972 avant de la sceller hermétiquement. Le jardin dans une bouteille fonctionne en environnement fermé, en plus de la photosynthèse qui s’est réalisée toute seule, le cycle de l’eau s’est également réalisé en autonomie. L’eau dans la bouteille est absorbée par les racines des plantes, est libérée dans l’air lors de la transpiration et se condense vers le bas dans le mélange de rempotage, où le cycle recommence. La photosynthèse crée de l’oxygène et ajoute de l’humidité dans l’air. L’humidité s’accumule à l’intérieur de la bouteille et les «pluies» la poussent vers le bas de la plante. Les feuilles mortes tombent et pourrissent au fond de la bouteille, ce qui crée également du dioxyde de carbone nécessaire à la photosynthèse donnant également des éléments nutritifs qui seront absorbés par les racines. Incroyable, non !!
A suivre …
de nouvelles expériences te seront proposées la semaine prochaine !
Le petit guide du bon explorateur – prends soin de la nature !
Observer la nature sans la détruire, c’est bien là le mot d’ordre. Alors, pas question de tout arracher dans le jardin, de prendre toutes les petites bêtes trouvées, de les écraser ou de les laisser dans les boîtes.
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