Plantes médicinales, bains de forêt, activité physique, parasites… Les liens entre la santé humaine et le monde végétal sont multiples. Cette balade sera l’occasion de découvrir les plantes qui nous entourent et d’explorer comment elles influencent notre bien-être — parfois de manière insoupçonnée.
Samedi 18 octobre | de 10h à 12h | La Flèche (le lieu de rendez-vous sera communiqué après l’inscription) | Gratuit | Places limitées | à partir de 15 ans
©Lucile PESCADERE
Eric Lenoir est paysagiste, pépiniériste et auteur. Diplômé de l’École Du Breuil, il s’est au fil du temps spécialisé dans les milieux sauvages et aquatiques, l’écologie urbaine, tout en ne perdant pas de vue sa formation initiale pour les jardins plus traditionnels. Il propose une approche à l’écart des sentiers battus, avec un regard résolument singulier.
Formé à l’ancienne, mais ouvert aux techniques les plus modernes, il s’inspire dans son travail de ses voyages, de ses rencontres, de ses années d’observation de la nature et de sa propre expérience. Il met en œuvre des méthodologies et des propositions souvent en rupture avec les conventions du monde du paysage, mais axées sur une observation attentive des conditions de milieu et des écosystèmes concernés, humains et non-humains confondus.Depuis maintenant plusieurs années, il privilégie les prestations ayant un volet social et/ou écologique.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Plantes aquatiques et de terrains humides aux éditions Ulmer, le Petit traité du jardin punk (Prix St Fiacre 2019) et Le grand traité du jardin punk aux éditions Terre Vivante. Dans ces deux derniers ouvrages, il définit le concept du jardin punk, qui explore les méthodes démontrant que le manque de ressources, de connaissances, de moyens économiques n’empêche pas la création paysagère, la possibilité d’améliorer l’espace public ni de ramener plus de biodiversité dans les jardins. Au contraire, il y prouve par l’exemple que des principes simples, peu coûteux, peu interventionnistes permettent de répondre à une bonne partie des enjeux environnementaux de notre époque en lien avec le paysage et les jardins. Fin 2024, il publie aux éditions Payot, avec le chercheur en sciences sociales Fabrice Cavarretta, Prière de laisser votre écosystème moins absurde que vous l’avez trouvé, Réflexions sur notre (r)apport au vivant et au social.
Il est également l’auteur de divers articles, dont un reportage sur les Jardins de Tchernobyl, paru dans le magazine L’art des jardins.
Depuis 2012, il a créé le jardin expérimental Le Flérial, dont les 1.4 hectares ne nécessitent que cinq jours d’entretien par an, puis plus récemment La Haie de Morgon, un jardin semi-collectif de 1.7 ha destiné à la pédagogie et à l’expérimentation autour de la production alimentaire domestique en conditions réalistes rudes.
En 2024, il mène également dans le cadre d’une résidence Villa Albertine un travail de recherches autour du Paysage et de l’adaptation à la crise environnementale, climatique et sociale à travers les Etats-Unis.